De cette aversion mon coeur préoccupé |
CORNEILLE
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Nicom. IV, 2 |
aversion |
L'Église, autorisée par les miracles qui ont préoccupé la créance |
PASCAL
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Pens. XXIII, 13, éd. HAVET. |
préoccuper |
Tu ne remportais pas une grande victoire, Perfide, en abusant ce coeur préoccupé |
RACINE
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Baj. IV, 5 |
remporter |
Déjà préoccupé d'un autre Héraclius, Dans l'effroi qui le trouble il ne me croira plus |
CORNEILLE
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Héracl. IV, 1 |
préoccupé, ée |
Jamais la piété ne peut accompagner Un coeur préoccupé du dessein de régner |
TRISTAN
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M. de Chrispe. IV, 1 |
régner |
Prince, que voulez-vous d'un coeur préoccupé Sur qui domine encor l'ingrat qui l'a trompé ? |
CORNEILLE
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Tois. d'or, II, 5 |
dominer |
C'est une terrible chose que la peste ! disait un homme préoccupé de sa noblesse, la vie d'un gentilhomme n'est pas en sûreté |
MARMONTEL
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Oeuvr. t. IX, p. 285 |
préoccupé, ée |
Le rapporteur [dans le procès de Lalli] passait pour un homme dur, préoccupé et sanguinaire |
VOLTAIRE
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Pol. Fragm. hist. sur l'Inde, 19 |
rapporteur, euse |
De cette aversion son coeur préoccupé M'impute tous les traits dont il se sent frappé |
CORNEILLE
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Nicom. IV, 2 |
trait [1] |
Ton esprit, je le crois, du trône encor frappé Toujours du même objet est donc préoccupé ? |
DUCIS
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Macbeth, III, 4 |
frappé, ée |
Helvétius, préoccupé de son ambition de célébrité littéraire, nous arrivait la tête encore fumante de son travail de la matinée |
MARMONTEL
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Mém. VI |
fumant, ante |
Tu ne remportais pas une grande victoire, Perfide, en abusant ce coeur préoccupé, Qui lui-même craignait de se voir détrompé |
RACINE
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Baj. IV, 5 |
victoire |
Aux hérétiques les miracles seraient inutiles ; car l'Église, autorisée par les miracles qui ont préoccupé la créance, nous dit qu'il n'ont pas la vraie foi |
PASCAL
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ib. XXIII, 13 |
miracle |
Le ridicule de brûler à mon âge de la passion la plus extravagante pour un objet dont le coeur préoccupé ne pouvait ni me rendre aucun retour ni me laisser aucun espoir |
ROUSSEAU
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Confess. IX |
préoccupé, ée |
C'est une erreur intolérable, qui a préoccupé les esprits, qu'on ne peut être dévot dans le monde ; ceux qui se plaignent sans cesse que l'on n'y peut pas faire son salut, démentent Jésus-Christ et son Évangile |
BOSSUET
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Panégyr. St Franç. de Sales, 1 |
salut |
Rien ne peut plus le fixer [Napoléon délibérant à Vitepsk d'aller à Moscou] ; à chaque instant il prend, quitte et reprend son travail ; il marche sans objet, demande l'heure, considère le temps ; et, tout absorbé, il s'arrête, puis il fredonne d'un air préoccupé, et marche encore |
SÉGUR
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Hist. de Nap. I, 1 |
fredonner |